Dans le monde des sports en plein air et aquatiques, le rafting est une discipline qui offre à ses pratiquants de nombreuses sensations et une relation privilégiée avec les éléments naturels. Mais qu’est-ce que le rafting exactement ? Pourquoi ce loisir continue-t-il de séduire un grand nombre d’aventuriers chaque année ? Trouvez ces réponses dans cet article.

L’origine du rafting

Le terme « rafting » vient de l’anglais « raft », qui signifie radeau. Les premières formes de navigation en eaux vives remontent à plusieurs millénaires avec notamment les peuples autochtones. En effet, ceux-ci utilisaient généralement des embarcations pour naviguer sur les rivières. Cependant, c’est dans les années 1950 que les expéditions en raft gonflable ont commencé à être organisées. Ce choix était justifié par des raisons scientifiques ou d’exploration en milieux difficiles d’accès. Ces dernières décennies, le rafting à Samoens connaît un véritable essor grâce au développement des compétitions sportives et à l’apparition des centres de loisirs proposant cette activité aux particuliers. Ce sport et loisir s’est ainsi popularisé auprès d’un public toujours plus large et diversifié partout dans le monde.

Le matériel nécessaire pour pratiquer le rafting

Afin de pouvoir apprécier pleinement son expérience de rafting, il convient d’être bien équipé. Voici quelques-uns des principaux éléments qui composent le matériel :

• le radeau : il s’agit d’une embarcation gonflable légère et robuste pour affronter les différents obstacles rencontrés sur les parcours ;
• la pagaie : chacun des participants doit être muni d’une pagaie. L’objectif est de se déplacer sur l’eau et d’aider à la manoeuvre du radeau lorsqu’il rencontre un rapide ou un obstacle ;
• le gilet de sauvetage : indispensable pour assurer la sécurité des pratiquants, il réduit le risque de noyade en cas de chute dans l’eau ;
• le casque : le port du casque est fortement recommandé pour protéger la tête des chocs éventuels contre les rochers ;
• les vêtements adaptés : le choix d’une combinaison néoprène ou d’un habillement imperméable permet de rester au sec pendant l’activité, etc.

Les différentes portions de rivières et niveaux de difficulté

Selon les endroits où l’on pratique le rafting, on distingue plusieurs types de parcours en fonction des caractéristiques topographiques et hydrodynamiques des rivières. Ces parcours sont classés en classes, allant de I à VI, selon la difficulté des rapides que l’on y rencontre :

• classe I : il s’agit d’un courant régulier et doux, parfait pour les débutants ou les familles avec de jeunes enfants ;
• classe II : cette catégorie correspond aux rivières ayant des passages plus agités avec quelques petits obstacles et rapides modérés ;
• classe III : le niveau de difficulté augmente avec la présence de rapides importants. Ce niveau demande donc un bon travail d’équipe et une certaine expérience dans le domaine du rafting ;
• classe IV : de plus grands défis sont proposés, notamment avec la présence de grosses vagues et d’obstacles imposants. La classe 4 demande une bonne connaissance des techniques de navigation ;
• classe V : c’est le niveau le plus élevé de difficulté pour les amateurs de sensations fortes avec des chutes parfois vertigineuses et des rivières très tumultueuses ;
• classe VI : réservée aux experts et aux professionnels, cette catégorie comporte des passages quasi-infranchissables et extrêmement dangereux, etc.

Il est essentiel de choisir son parcours en fonction de son niveau d’expérience et de ses capacités physiques. La prise en compte de ces éléments évitera tout accident ou mauvaise surprise durant la descente de la rivière.

En outre, connaissez-vous le packraft ? Ce reportage vous fournit en quelques minutes des informations sur cette activité nautique.